Like butterflies we fly away — Sae Hee

Pour quel raison, devais-je rester ici,dans ma chambre à broder? Car père avait décidé qu'il lui fallait un nouveau mouchoir. Comme si je n'avais que ça à faire au faite. Alors que j'aurai tant voulu pouvoir me promener aux alentours de la ville en cheval. Non, il avait fallut qu'il me demande une nouvelle broderie. Assise devant la toile, ma langue sortie pour mieux me concentrer. J'essaye de faire rentrer le file dans le chat. Ce qui m’amène à penser à l'une de mes cousines du côté de ma mère. La jeune et douce Heo Yeon Ha que son père avait vendu au palais. Comme si avoir nos frères à leur services ne suffisait. Heureusement pour ma part, que je fus malade lors de la première sélection.

Que pouvait-elle bien faire seule dans un endroit fermé? Nos sorties me manquait, nos confidences aussi. Quoi que maintenant, elle faisait partie des traîtres pour moi. Vu qu'elle vivait là bas, ne répondant même pas à l'une de mes lettres. Mes pensés furent interrompues par une voix fort familière. Yeon Ha? Précipitamment, je bondis sur mes pieds ce qui me fit trébucher. A plat ventre, je tendis l'oreille vers l'extérieur. Impossible, certainement encore un domestique qui décidait de me jouer un mauvais tour. Si j'attrape le coupable, je lui ferai payer le prix.

Pourtant, quand je découvris ma cousine de l'autre côté de la porte, un crie de joie sortit de ma gorge. Avant que je referme la porte. Partez princesse, vous n'avez rien affaire dans la famille Lee. Il est connu que je suis quelqu'un de très têtue. Et vu que mademoiselle, n'a jamais répondu à l'une de mes lettres, j'ai décidé de faire de même et de la renvoyer chez elle.

Dos à la porte, les bras croisés, j'attends qu'elle s'excuse. Mon chagrin avait été grand en apprenant que ma douce Yeon Ha faisait partie des finalistes des potentiels épouses pour l'un des princes. Très vite, je m'étais résolue à lui écrire, lui suppliant de faire une erreur pour qu'elle soit renvoyée du palais. En ponctuant bien toutes mes missives d'un Je vous interdis de vous marier avant moi. En sachant très bien, que je ne compte absolument pas accepter l'union entre une quelconque famille pour l'instant. Il est impossible pour moi, de laisser père seul dans la maisonnée avant que Tae Hwan ramène une femme. Et encore, vu que nous n'avions plus de mère, il était mon devoir d'éduquer son épouse pour qu'elle soit une parfaite Lee et qu'elle ne nous cause pas déshonneur. Au plus, je réfléchissais à ça, au plus ma décision était prise, jamais je n'accepterai un hymen. Même si père le souhaitait.

Ses paroles me font mal au coeur. Comment peut-elle dire qu'elle aurait dû défier le pouvoir? Elle surtout! Se faire gronder? Et encore quoi! J'ouvre la porte, le jugeant du regard tout en croisant mes bras. Durant un instant, le silence se fut entre nous deux. Avant que j'écarte mes brars. Taisez-vous mademoiselle! Et venez de plus près que je vous regarde.

Bien entendu, Yeon Ha est habillée à la dernière mode et elle est bien nourrie. Après avoir tourné autours d'elle pour juger de son état, je la pousse à l'intérieur de ma chambre. Vous pouvez nous apporter du thé et des kakis. Ainsi que les gâteaux aux miels que Heo apprécie. Ma voix claque en donnant mon ordre, alors que je tire la plus jeune verre la petite table dans le fond de ma chambre. Après, vaquez à vos occupations. Je vous appellerais si j'ai besoin de vous. Ma demoiselle de compagnie, s'inclina à mes ordres. Nous savions toutes les deux que j'allais tout faire pour savoir comment se passait la vie au palais et aussi si une future épouse avait été choisi. Elle se recula pour sortir en me faisant un clin d'oeil. Nul n'est au courant que mon ambition est de devenir la première femme du pays, nul sauf celle qui me sert avec temps de douceur depuis l'enfance.

J'écoute les bruits dehors, annonçant qu'elle est partie vers la cuisine. Un sourire se peint sur mon visage, un sourire heureux. Et sans plus de cérémonie, je m'installe en tailleur sur mon coussin, montrant mes chaussettes blanches. Avant tout, j'aimerai savoir comment va ma cousine et non pas l'une de ses stupides princesses potentielles.

Dès ses premiers mots, je renifle de mépris. Le stress est l'une des raisons qui me firent faire un scandale le soir où Tae Hwan m'apprit que notre douce Yeon Ha rentrait au palais pour la sélection. J'allais ouvrir la bouche mais elle me surprit en m’annonçant qu'elle arrivait à s'échapper pour se rendre à la bibliothèque. Donc elle a du temps pour répondre à mes lettres. De nouveau je vais pour parler quand une voix de dehors m'annonce l'arriver de ma servante. D'un simple doigt devant ma bouche, je fis comprendre à ma cousine qu'elle devait se taire. Vous pouvez disposer... Mais j'oubliais durant une seconde le vouvoyement pour dire à la jeune fille qui me sert depuis son enfance. Tu peux aller voir si il est libre. Il me semble que Hyungnim n'a pas besoin de lui pour le moment. Je fais un clin d'oeil avant de pouffer de rire. Ma servante et celui qui s'occupe de mon frère ont le béguin l'un pour l'autre. Chose qui m'amuse beaucoup ainsi que oppa.

Dès qu'elle ressort, mon regard se pose sur Yeon Ha pour qu'elle reprenne son explication. Et je suis surprise. Même intriguée. Le général? En personne? ll ne l'a pas dénoncé? Plusieurs fois je cligne des yeux sous la surprise. Et je ne dis rien, réfléchissant tout en écoutant sa vie à la cour.

Votre frère et le mien, me donnent des nouvelles de vous. Je sais qu'ils ne peuvent pas vous approchez pour le moment. Mais leur regard sont posés sur vous dès qu'ils en ont l'occasion. Malheureusement, ce qui chagrine Hyungnim est que vous ne sortez que très peu du palais des femmes.

Tout en parlant, je lui ai servit une tasse de thé. Déposant l'objet devant elle, je me permets de pousser le plateau comportement des friandises que j'affectionne. Votre frère m'a fait porter les gâteaux aux miel. Peut être se doutait-il que vous viendrez à moi à la place de rendre visite à vos parents. Je lui souris avant de boire une gorgée. Ce qui me permet de réfléchir à ce que je vais pouvoir lui dire sur ce que j'ai fais depuis son absence.

Père s'entend absenter et Tae Hwan étant au palais. Vous savez que nous ne pouvons malheureusement pas faire grand chose, sans leur permission. Quoi que je mets ma main sur le côté de ma bouche pour lui raconter mon dernier exploit. J'ai réussi à désarmer cinq hommes.

Mais ce qui me surprend le plus est la demande. La conversation est étrange. Elle vouloir apprendre à manier une épée. Très rapidement je me retrouve debout, à côté du coffre où je range les affaires que mon frère n'utilise plus. Souhaitez-vous apprendre maintenant? Une épée en bois se retrouve dans ses mains avant qu'elle ne puisse me donner sa réponse. Quelques instant après, nous nous faisons face. Regardez mes gestes et reproduisez les.

Les mouvements de ma cousine me font rire. A plusieurs reprise, je rectifie ses gestes. Tout en faisant attention qu'elle ne brise rien dans la pièce. Pourtant, très vite Yeon Ha s'arrête, retournant s'installer sur les coussins. Tout en rangeant les armes en bois, j'écoute d'une oreille sa question. Je ne peux vous répondre. Tae Hwan parle que très rarement du générale.

A mon tour, je m'installe à ma place tout en lui lançant un regard amusé. J'aurai juste cru que vous vous seriez mise à parler du prince. Il est le sujet de conversation de votre père. Et votre mère, ne fait que parler du prochain mariage. Je me tais un instant pour constater le changement de comportement de la jeune fille et je rigole. Comme si votre père m'adressait la parole, voyons Yeon Ha. Vous savez que depuis le jour où j'ai salé son thé à la place de le lui sucré. Mon oncle ne m'adresse plus la parole.

Une nouvelle tasse devant elle, je me permets de prendre une gorgée à la mienne. Mais dites moi, chère cousine. Comment est le générale Kim?

J'ai bien compris que le général Kim était celui qui avait réussi à lui voler son coeur. Combien de nuit avons nous passé toutes les deux à rêver de nos futurs époux respectifs? En attendant qu'elle se décide à se parler, je sors un mouchoir en tissu qu'on m'a offert lors de mes cinq ans. Nul n'est au courant qu'à cet âge là, je me suis promise en mariage et que c'est l'une des raisons qui me pousse à repousser tout les potentiels époux que mon père me présente. Je souhaiterai seulement le revoir, pour savoir si l'enfant intelligent qu'il était est devenu l'homme que j'ai cru apercevoir en lui à cette époque là. Mais dix neuf années sont passés, et je n'ai toujours pas eu de nouvelle de lui.

Mon attention est reportée sur ma cousine quand elle se met à me parler de ce général. Mon regard se fait triste en comprenant qu'elle lui a vraiment donné son coeur. Je ferme les yeux un instant rangeant le mouchoir dans le petit coffre pour qu'il ne s'abîme pas. J'aurai le pouvoir de vous donner mon accord pour rompre le choix de la future épouse dans lequel votre père vous a engouffré, je le ferai avec joie, Yeon Ha. Mais vous savez que je n'ai nul mot à dire sur la décision de notre famille. J'utilise le mot famille au sens large. Ici, dans ma maison, ma parole est loi. Mais dans la famille Heon, ils font le plus souvent comme si j'existais pas.

Je m'approche d'elle pour lui prendre les mains quand elle se met à me parler du prince Jae Min. Je serai intéressée par ce que vous avez à me raconter sur lui. Moi, bien entendu, ça ne sera que pour le tourner au ridicule. Tout ce que je peux apprendre sur la famille royale est toujours bon à savoir. Vu que même si je n'ai pas mon mot à dire sur la politique, j'aurai toujours un moins de chantage au cas où. Mais par contre, si ça pouvait m'aider à ce que mon amie So Hwa n'est plus peur de son bourreau, ça m'aiderait grandement. Quoi que je risque un jour de mettre ma menace à exécution et de provoquer en duel se prince qui se prend tout permis.